Encore une belle journée !
Avec une météo annoncée un peu venteuse, la journée s'annonçait quand même fort bien. Même si la Fête des Mères allait retenir plus d'un membre dans son cercle familial, plutôt que de profiter du beau temps pour voler.
Sur notre site de rendez-vous au terrain, nous étions huit. Soit deux le matin et sept l'après-midi. Et parmi eux, notre nouvelle recrue Leo. À son intention, et pour l'encourager à l'apprentissage du pilotage, nous lui mettons entre les main un "Kinetic", modèle autrichier en mousse et carbone, réputé indestructible et donc le parfait candidat à prendre la relève du SoukhoÏ SU27 que Léo maitrisait déjà fort bien, comme il nous l'avait démontré il y a quelques jours. Sur le site de Hacker, le modèle est annoncé "nicht mehr verfügbar" (indisponible). Dommage. On y trouve entre autres une vidéo qui démontre la robustesse de l'engin...
Associé à une petite télécommande Jumper T-lite, bien adaptée aux petites mains de notre jeune ami, et équipé d'un récepteur 4 voies FrSky, le petit avion de 82 cm d'envergure, avec son moteur propulsif, se montre fort vif aux commandes. Une fois les débattements des ailerons ramenés à 40 %, le modèle assagi se montre assez docile pour que Léo en prenne les commandes. Bien entendu, pas trace ici d'une quelconque stabilisation, comme l'équipait le SukhoÏ. Le pilote est seul maître à bord ! À ce jeu, les premiers vols se sont terminés un peu brutalement mais la robustesse du modèle fut bien confirmée. Une petite déchirure du plan fixe du stab fut promptement réparée à l'époxy 5 minutes et bientôt, les quatre batteries 2S 450 ou 900 étaient épuisées.
Restait à rentrer à la maison. Je proposai à Léo de fourrer le modèle dans son sac à dos, mais il préféra faire appel à sa maman pour ramener le modèle à la maison. Comme Léo se déplace à vélo depuis sa maison située à 600 m du terrain à vol d'oiseau, on le verra sûrement fréquemment parmi nous...
Tous les présents se sont bien plu : Pascal a progressé sous la férule de Robin, Paulette s'est bien amusées avec son LT200, Olivier a confirmé que ses batteries 2S étaient bien chargées et il arriva à les vider au travers de plusieurs vols de grande détente, et Robin et Robert se sont laissés griser par des pompes monumentales. Bref, le bonheur pour tous !